salut
déjà...
désolé, j'ai un peu trop pris l'habitude d'être lu par des gens qui ont pris "le pli" de lire mes pavés moi
sinon...euh...vi j'aime bien écrire (c'est surtout que ça vient assez vite) et y'a longtemps que j'ai arrêté la philo aussi (en maîtrise)...
et pour répondre à mannoroth91...
je comprend bien la distanciation vis à vis des paroles...
mais en même temps...si ça doit être le cortex auditif qui "écoute" en premier...cela m'étonnerait que les paroles et la musique soit traités par la même zone du cerveau...
que ça allume les mêmes petites guirlandes de noel dans le crâne.
alors, il ne s'agit pas de faire de la biologie tôt le matin (je vous rassure).
mais, juste de signifier que ce décalage existe "de base".
que les images et les émotions qu'une chanson renvoient sont de plusieurs ordres....du coup je me demande si le "choix" premier que l'on opère (à savoir ignorer les paroles la plupart du temps) n'est pas prédéfini ou pré choisi...
et surtout...mon propos et de dire que les paroles ça vaut le coup.
et qu'il faut faire surtout attention à deux types de glissement
le premier, le plus courant, c'est celui du "je m'en fout"...menant au désintérêt...et à une forme certaine de platitude.
le deuxième, le plus vicieux, c'est celui du "trop fort les paroles"...menant à une sur-esthétisation du propos...à de l'analyse en continu au détriment de la passion et des émotions.
pour moi il est possible de louvoyer entre deux ces deux eaux...et c'est là où ce tient (en équilibre, sinon ce n'est pas drôle) le plaisir.
sur le sujet, une anecdote que je trouve significative.
c'est celle de ferré.
il voulait sortir son disque "rimbaud verlaine"...et ce cher barclay ne voulait pas.
du coup il lui a demandé "un succès"...pour assurer un minimum de vente et de sous.
du coup léo sort "mr barclay"...une parodie de chanson, avec air entrainant et refrain débile (couplet beaucoup plus grinçant en revanche)....
ce qui lui a permis de sortir son disque d'adaptation de poète en chanson...rendants ainsi leur texte plus accessible et populaire.
bien à vous,
Monfreid...