'ai l'impression que l'amplification (le micro, la scène), ça ne pardonne aucune fausseté...
En fait, après avoir appris à se servir d'un micro (car il ne suffit pas de le tenir devant sa bouche..

), l'amplification devient plutôt un ami dont on a du mal à se passer....
En fait, tout ce que tu travail à Capela, les notes un peu difficiles, la puissance qu'il faut travailler deviennent d'un seul coup très faciles avec un micro ! Lorsqu'en juin dernier j'ai travaillé Caruso, de Février à Avril, je l'ai fait sans micro, juste ma voix sur la bande son. Lorsque nous avons attaqué les répètes sur scènes, nous avons bossé avec micro et retour, et là j'avais besoin de beaucoup moins de puissance physique, je contrôlais donc beaucoup plus la justesse de ma voix ! (Bon après, il y a le trac qui joue sur la justesse....

).
En revanche, l'amplification peut aussi devenir ton plus grand ennemi lorsque pendant ta prestation, tu ne t'entends pas suffisamment dans le retour (voir plus du tout

). En fait, c'est l'ingé son qui devient ton ennemi... A ce moment là, le piège est que tu vas forcer plus pour essayer de t'entendre, donc plus de chance de détonner, tu te pètes la voix, c'est moche, un résultat plutôt médiocre... Dans un cas comme celui là, il faut continuer à chanter normalement, essayer de s'entendre par l'intérieur, et faire de petits signes discrets à l'ingé son pour qu'il te monte ton retour...
Voilà, c'était soirée anecdote....
@+
Fred