Bonjour !
Désolé de m'immiscer dans un débat qui me dépasse un peu,mais je pense également que le solfège est nécessaire dans l'évolution d'un musicien,mais cela repose sur des préjugés de néophyte.
Enfin,il me semble que la musique telle qu'on l'entend,comme "art" et non comme occuptation,est "reçue" et donc qu'on ne peut l'envisager totalement coupée des autres musiciens et du "public".
Ainsi,je pense que l'autodidacte qui,comme l'a dit Las,s'est forgé "de lui-même" et "pour lui-même",c'est en fait l'image de l'artiste par excellence,celui qui a un don qu'il a exploité seul.
Même une personne qui ne passe pas par un apprentissage formel ou "académique" aura esoin du solfège dès lors qu'il veut être reconnu comme musicien,c'est aussi une exigence sociale,ça (la maîtrise du solfège,la capacité à lire la musique) fait partie des codes qui font que la personne pourra "objectivement" être considérée comme musicienne.Et par là,une évolution dans ce monde de la musique ne peut se faire sans solfège puisque c'est une "prescription" qui fait que l'on appartient au monde des musiciens,en plus d'être bien sûr une question pratique.
Ce que je voulais dire,c'est que,j'imagine que l'on n'est pas "crédité" comme musicien lorsqu'on ne connaît pas le solfège et que son apprentissage peut être vu comme une "marche" vers ce statut,une "promotion",d'"amateur",de "vulgaire" (sans jugement de valeur,juste pour souligner l'existence d'un "fossé" entre celui qui "gratouille" et celui qui "est guitariste",pour caricaturer) à musicien "probable" (si l'apprentissage est convaincant) ou en devenir.
Je pense également que le solfège n'est pas qu'une "objectivation" ou "rationnalisation" de la musique (d'ailleurs qu'est-ce que "la musique"...)mais une autre façon de l'envisager,une vision nouvelle;pour peu que l'on s'investisse assez là-dedans et que l'on "accompagne" ce changement dans nos pratiques quotidiennes antérieures de la musique.
Sinon,je suis à peu près d'accord avec ce qui a été dit "de-ci de-là",le solfège est nécessaire pour jouer en groupe,tout simplement car c'est le langage le plus "précis" et le plus partagé,qui permet de ne pas trop "tergiverser" ou se perdre en explication;et au moins ça permet à chacun d'agir sur ce que fait l'autre,de mettre en commun les demandes et de réfléchir dessus pour contenter tout le monde.
Après,je ne sais pas ce qu'il en est,mais je me demande si les "spécialistes" du solfège,se sentent parfois gênés par une approche qui parfois peut être trop "formaliste" (je parle plus de "conséquence" "idéologique" d'un apprentissage,de l' "approche 'standard'" de Philarmonie) ?
Et également,est-ce qu'il y a une "niveau requis" dans la connaissance du solfège,n'est-ce pas un apprentissage continu,permanent,en fonction des envies,des besoins...?
J'espère que cela ne va "heurter" ou déranger personne,ce serai bête de s'énerver pour des conceptions différentes;et,entre nous,je n'ai aucune légitimité,je sais à peine jouer le thème principal de "a 7ème Compagnie",ça m'ennuierai de "pourrir" ce sujet...
Voilà,excusez le pavé (faites l'impasse si vous êtes préssés
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) et j'espère ne pas vous avoir ennuyé avec mes réflexions pleines d'esbroufe et de flou (pas artisitique par contre...
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)...
Bon appétit et bonne après-midi !