La guitare perdue Qui a volé la guitare de Robert Johnson ? A La Gazette De Greenwood, on connaît les bonnes ficelles du marketing. Ainsi, ce titre accrocheur est-il un petit chef d’oeuvre de la marketerie, puisqu’il aura certainement pour effet d’attirer les foules avides de Savoir. Et c’est là qu’est tout le génie de notre webzine: cet article ne donnera pas la réponse! D’abord, quelle guitare? Sur la seule photo certifiée de Robert Johnson avec une guitare, on reconnaît sans problème qu’il s’agit d’une Gibson. Plus précisément, il s’agit d’une Gibson L-1. Ce n’est donc pas une boîte à cigares bricolée, ni une guitare bon marché (même si le prix des Gibson n’atteignait pas les sommets actuels), ce qui prouve en passant que le succès naissant de Johnson lui avait permis de s’offrir une belle guitare. Une Gibson L-1. Alors, qu’est devenue cette guitare? Une certaine Mary Johnson a raconté en 1941 à Alan Lomax qu’elle avait recueilli les dernières paroles de son fils agonisant au 107 Young Street (Greenwood, Mississippi): « Maman! Je n’attendais que toi. Tiens, prends cette guitare et accroche-la au mur, j’en ai fini avec tout ça. C’est elle qui m’a foutu en l’air, maman. T’avais raison, c’est l’instrument du Diable et je n’en veux plus. » Cette histoire est bien sûr complètement fausse, et ce dés la base puisque Mary Johnson n’est absolument pas la mère de Robert Johnson! Cette anecdote montre toutefois que la légende de Robert Johnson était déjà assez répandue pour que des inconnu(e)s essaient de tirer partie d’une relation inventée de toute pièce. Mais Robert Johnson lui-même était coutumier du fait, puisqu’il se faisait parfois passé pour Lonnie Johnson, bluesman beaucoup plus célèbre que lui à l’époque! On sait depuis que la mère de Johnson était Julia Ann Major qui habitait alors Memphis et n’apprit la mort tragique de son fils que plusieurs jours après, par téléphone… Apprenant cela, elle a envoyé son petit-fils Louis Thompson chercher le seul bien de Robert, sa guitare, pour qu’il la ramène et la donne au frère du bluesman: Charles Leroy Johnson, lui-même joueur de blues dont nous n’avons malheureusement aucun enregistrement. Il existerait une photo (détenue par Mack McCormick) de Charles Leroy tenant entre ses mains la guitare de son frère. Peut-être en aura-t’on la preuve le jour tant attendu où McCormick se décidera enfin à publier da mystérieuse « biographie d’un fantôme », fruit de l’enquête interminable qu’il mène sur Robert Johnson. La guitare a ensuite disparu, jusqu’à ce qu’en 1940 Robert Jr Lockwood qui jouait dans Handy Park à Memphis rencontre un inconnu qui l’invite chez lui pour voir quelque chose qui devait l’intéresser. C’était la guitare de Robert Johnson! Robert Jr en joua un long moment et la rendit à l’inconnu, et il ne les revit jamais… ni l’homme ni la guitare. Ce ne fut qu’au début des années 1990 que réapparut la guitare de Robert Johnson, entre les mains du guitariste du célèbre groupe « Coyote Springs »…. Murmure de la foule: « ouaouh… qu’est-ce qu’ils racontent dans la Gazette de Greenwood??? » La Gazette de Greenwood: « Si… c’est vrai, on l’a lu dans le livre Indian Blues de Sherman Alexie ». D’ailleurs ce roman nous dévoile toute la vérité: Robert Johnson n’est pas mort! Voulant rompre son contrat avec le diable (l’échange de son âme contre le don de la guitare) il a seulement simulé sa mort et s’est enfui sous un faux nom. †a c’est un scoop! Pour couper tout lien avec le fameux pacte, il a brûlé son instrument. Mais la guitare est réapparue. Alors il l’a enterrée, noyée, abandonnée, mais à chaque fois elle réapparaissait et continuait à lui rappeler qu’on ne déchire pas ainsi un contrat avec le Diable. Errant pendant des années, toujours hanté, le seul moyen de se débarrasser de la guitare fut de le donner à un indien un peu paumé qui rêvait de devenir une star du rock’n’roll. L’instrument causera la perte des Coyote Springs, et on sait aujourd’hui que Robert Johnson coule des jours heureux chez une vieille indienne qui l’a désensorcelé en lui offrant un harmonica taillé dans du cèdre. En tout cas, méfiez-vous si un jour on vous propose de jouer sur « LA » guitare de Robert Johnson: elle brûle les mains, et vous risquez d’y perdre votre âme. ![]() ![]() Mais qui se soucie de ma première guitare, qu'est-ce qu'elle est devenue ? J'ai jamais su, j'aurai pu en faire un roman ! ![]() ![]() -Mieux vaut être bourré plutôt que con, ça dure moins longtemps...
-Aujourd'hui est le premier jour du reste de votre vie... ![]() proverbe shaddock : s'il n'y a pas de solution il n'y a pas de problèmes
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première gratte
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-Aujourd'hui est le premier jour du reste de votre vie...
j'ai la banane
![]() vous remarquerez le micro posé sur la plaque de protection et le potard (pour pas percer la gratte) ![]() ![]()
https://www.youtube.com/watch?v=8tpwt3nB7nM&feature=emb_logo
5 théories sur robert . j
sympas la combine ……. j'vais tenter l'truc ….. thank
![]() Cette histoire de gratte me fait penser à la Porche de James Dean ![]() ![]() |
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