gammes penta

Imagine un blues en Mib, quelle penta tu prends pour le jouer ? ben Mib bien sûr ! D'où l'intérêt de toutes les gammes (12...).
Tout ça pour les instruments tempérés évidemment, les autres je ne m'en soucie pas trop !

La chanteuse avec qui je travaille aime bien le Mib, c'est sa tonalité préférée donc je dois savoir jouer ma ligne de basse avec des notes altérée, CQFD !

ça depends du mi bemol
s'il est majeur ja vais peut etre prendre une penta de do mineur...
mais sinon phib tu remarquera que quand tu connais une gamme tu la decale et les doigtés ne changent pas et tu te retrouve avec une autre...
tu connais le LA ... ben tu decale tout d'une case plus aigu et hop tu joue en sib tel monsieur jourdain qui faisait de la prose sans le savoir (idem en decalant en plus grave tu joue d'un coup en sol#)
sur un piano par contre il faut tout recalculer... et sur un instrument à tessiture reduite et en plus transposeur comme un sax là il faut ruser en plus...

tu as en plus les tonalités en mineures relative...comme je l'ai esquissé plus haut Sib et Do mineur ont les mêmes notes...La à sa relative mineure en Fa# etc...

quand à t'attaquer à l'infini ...ben oui la musique c'est une infinité de possibilité avec seulement 12 notes (dans nos gammes occidentales) et imagine qu'on ait tout decouvert et qu'il ne reste plus de possibilités qu'est ce qu'on se ferait caguer ce serait plus de l'art mais de l'artisanat.

quand je precise dans nos gammes occidentales c'est parce que certaines musiques comprennent aussi des quarts de tons nottament en asie.
j'ai aussi le souvenir lors d'un voyage en voiture d'avoir ecouté sur france musique une emission sur la musique russe aux alentours de la revolution russe avec parmis les oeuvres et les musiciens presentés un compositeur qui avait fait des oeuvres pour deux pianos accordés a un quart de ton l'un de l'autre pour agrandir ses possibilités sonores. mais là on s'eloigne un brin de la penta. mais c'est interessant cette époque qui correspond aussi au cubisme en peinture il y a eu des recherches dans pas mal de domaines dont artistiques pour casser les normes anciennes et créer des univers nouveaux. c'est aussi là que certains compositeurs ont travaillés sur le deroulement variable du temps et sur les dissonances ce qui a été repris par les jazzmens ... bien que la dissonance leur etait deja connue par le blues qui l'utilise pour creer des tensions.

Pas du tout, pour avoir la penta majeure, faut retirer la quarte et la septième...

Ex pour do : Do, Ré, Mi, (Fa), Sol, La, (Si)

C'est pour la mineure qu'on retire seconde et sixte.

oups ça m'apprendra à reflechir quand j'ecrit un truc en pensant à autre chose.
mais pour la mineure on enleve seconde et sixte et on garde la quarte d'une hepta mineure... et là j'ai fait gaffe au lieu de dire une autre betise


grgngn c joli pourtant une septieme mineure dans une gamme majeure ... vais fonder un commité de defense de la septième mineure tiens, c'est injuste de la sacquer... surtout que la seconde est moche

A préciser : même si il s'agit d'un moyen simple pour en retrouver les notes, la gamme pentatonique ne découle pas de la gamme diatonique. Il s'agit d'un mode naturel qui se base sur les premières harmoniques issues d'un son, rapportées dans la même octave. C'est pour cela qu'elle sonne de façon si "innée", peut-être même fût-elle présente avant les gammes tempérées occidentales, notamment dans les musiques populaires.
A savoir que la musique "savante occidentale" a voulu théoriser ces gammes à partir de sa science du contrepoint déjà érigée, et a dû ainsi procéder à des manipulations de théories plus ou moins légitimes, comme elle l'a fait en créant les quarts de tons pour justifier le fait que les gammes arabes soient différentes. Tout ne peut pas rentrer dans le même moule, et la musique que l'on connaît découle avant tout de gammes naturelles, à savoir fausses par rapport au piano actuel.

C'est en partant de cette identité acoustique que s'est formée la gamme du blues, cherchant à retrouver les sons non-tempérés sur un instrument tempéré. On a donc une hésitation au niveau de la tierce ( qui n'est d'ailleurs ni majeure ni mineure à la base, il parait donc étrange de parler de pentatoniques mineures ou majeures dans le cadre du blues ) et une autre au niveau de la quinte, rabotée par le tempérament afin de conserver des intervalles plutôt consonants sur plusieurs octaves.

Aiguillez moi si je me trompe ou si j'omets des précisions importantes, c'est un sujet qui me tient à coeur.