sakatrapo a écrit : bon il a fait des trucs, parfois, il a appuyé une façon de faire à lui, peut-être un peu trop, mais il résume assez bien l'attitude rock, pour ceux qui aiment ça! Bien sûr ce n'est pas un simple singe copieur, il a un son très personnel (telecaster oblige) et de nombreuses connaissances dans son style (et dans le disco également ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() A l'instar de wola j'ai aussi appris beaucoup en open G, mais aussi de pouvoir jouer même quand la corde de Mi aigu casse ![]() Bref mon prefere je dirait Page pour les solos, hendrix en impro, et kurt cobain pour la degaine ^^ Mais les genies de la composition cest Clapton et Page... Van Halen va tres tres vite aussi Richards, que ça plaise ou on, ça reste le mec qui a composé la totalité des chansons des Stones. période Brian Jones comprise. J'adorais Jones (enfin, façon de parler, vu qu'il est mort 8 ans avant ma naissance, on va dire que j'adore ce qu'il a fait). Il n'était pas directement impliqué dans le gros oeuvre des compos, quoique leader indiscuté avec Jagger, à l'époque (si si, rappelez vous, Richards, c'était le mec avec les boutons et les grandes oreilles, planqué au fond, avec une Epiphone qu'il portait sous le menton). Mais il apportait plein de trouvailles et d'influences qui changeaient complètement l'atmosphère des chansons et leur donnait une âme. Oui, je l'aimais, le blondinet. Reste qu'à sa mort, ça faisait déjà un bail qu'il n'était plus en état de jouer, ni pour les Stones ni pour personne. Alors quand on parle de la came, ben la voilà, la came : un grand monsieur de plus parti à 27 balais, alors qu'il aurait encore pu faire tellement de choses, avec ou - plus vraisemblablement - sans les Stones. Par contre, sa brouille avec Richards était profonde, et il est facile de refaire l'histoire à postériori pour charger l'un ou l'autre. Ceux qui étaient entre les deux, qui les connaissaient bien mieux que nous et qui s'honoraient de leu amitié (à commencer par Watts) se sont bien gardés de prendre parti, même s'ils ont parfois clairement déploré certaines attitudes de l'un ou de l'autre. Enfin bref, il y a eu des albums fabuleux avec Jones. Et puis il y a eu des albums fabuleux sans Jones. Ca a pris rapidement un tournant plus blues-rock, moins space. Mais je vois mal comment baver sur Let it Bleed, Sticky Fingers, Exile on Main Street, voire même Some Girls. Et je ne parle même pas des tournées de 69 et de 72/73 ! Sur cette période, les Stones ne devaient pourtant rien à Jones, et beaucoup à Richards. La suite, c'est encore dans une autre veine, avec d'autres influences et des tournants de plus ou moins bon goût selon les époques, que l'on peut ne pas aimer sans pour autant pouvoir en condamner trop durement la qualité intrinsèque, dans l'absolu... Sur It's Only Rock and Roll, Goat's Head Soup ou Tatoo You, par exemple, tout n'est pas à jeter même si l'on est loin de la richesse d'un Let it Bleed, d'un Beggar's Banquet ou d'un Aftermath. Et bien sûr, on touche deux fois le fond, avec Emotional Rescue, puis Brides to Babylon (après le sursaut Vodoo Lounge, pourtant). Alors maintenant, reprenons le trip drogue / créativité. On s'aperçoit que Richards se défonce de plus en plus à l'héro, à partir de 73, à peu près, pour se retrouver vraiment au fond du trou fin 70'/ début 80'. Bref, de façon extrêmement claire, plus Richards s'imprègne d'héro, plus sa musique part en vrille (et je dis vrille pour être poli). J'enchaîne sur les musicos que Richards a "pillés". Aux premières loges, on a Ry Cooder, Chuck Berry, Bo Diddley, Muddy Waters et Robert Johnson. Sources qu'il a toujours, mais alors toujours revendiqué. Bo Diddley lui a officiellement "pardonné" dans une interview des 90' en disant que parmi tous ceux qui l'avaient pillé, les seuls auxquels ils n'en voulait pas étaient les Stones, car ils l'avaient tellement bien fait ! Il avait d'ailleurs joué avec eux sur scène peu de temps auparavant. Chuck Berry, Richards a joué avec lui. Idem pour Muddy Waters, et c'était même touchant de voir combien Richards et Jagger se faisaient tout petits devant lui. Impressionnés par le bonhomme. Robert Johnson, je ne vois pas de pillage, juste la reprise - très modifiée - de Love in Vain. Et si Richards n'avait pas fait cette reprise et n'avait pas, à longueur d'interviews, clamé son amour pour Johnson, je ne sais pas combien on serait aujourd'hui à savoir qu'il a existé, sans même parler de pouvoir écouter sa musique. Bref, je ne vois pas de pillage ; je vois au contraire une résurrection. Je termine par son jeu. Alors ouais, on le connait pour ses rythmiques bourrines et ses riffs en open de sol 5 cordes. Un jeu super personnel et assez révolutionnaire, finalement. Mais il faut aussi écouter ce qu'il en fait, en dehors des accords à la Brown Sugar ou à la Start me Up. Il y a les glissés magiques de Tumbling Dice, les arpèges et les glissés subtils de Like a Rolling Stone (Stripped), ou les notes subtiles de Wild Horses à l'acoustique (version Stripped aussi). Et il y a enfin le fait que ce mec fait des choses extraordinaires quand il joue du blues en accordage standard avec une folk. Robert Johnson, il l'a décrypté, épluché, et il ne l'a clairement pas fait pour rien. Voilà, fin du plaidoyer, j'ai pas mieux que ça. Je conçois que l'on apprécie ou que l'on n'apprécie pas le Keith. Mais ne conçois plus difficilement que l'on puisse aller trop loin sur la question de la respectabilité artistique du Monsieur. Genre le type nul qui s'est trouvé au bon endroit au bon moment et qui en a profité, sur un malentendu, pour écrire une quarantaine d'albums et quelques dizaines de standards du rock... The Duck & The Stray Rats forever !
![]() T'es un cowboy ? http://om.the-west.fr/west/fr/player/?ref=westplayer_invite_banner&player_id=287... ![]() Tu vieillis il faut te chatouiller un peu plus fort! ![]() Un autre atout du Keith...au moins, lui, à la guitare, il en fait, ni trop, ni trop peu, juste ce qu'il faut dans ces morceaux...ça nous change de tous ces bran*leurs de manches à la mode qui nous inonde de milliards de notes ( dont au moins les 3/4 ne servent strictement à rien ) dans des solos interminables, pompeux, et chiant comme la mort...je préfère encore me tartiner un ptit " Tata Yoyo " d' Annie Cordy...au moins, là, on se marre ![]() ![]() ![]() Bon, je me doutais que je pourrais compter sur un peu de solidarité de la part de Sandi ! ![]() A charge de revanche ! ![]() Et effectivement, je me souviens avoir entendu (enfin, lu) le Keith expliquer que depuis toujours, il considérait que le plus compliqué, c'était de jouer juste la note qu'il faut là où il faut, et qu'il essayait modestement de faire. Quand on se penche sur des "documents" divers et variés où on le voit jouer, on s'aperçoit d'ailleurs qu'il est tout à fait capable d'en faire beaucoup plus. Il est quand même beaucoup moins limité techniquement qu'on ne l'imagine souvent. Mais comme il ne semble pas juger nécessaire de se défendre sur ce sujet et qu'il préfère rester fidèle à son credo... C'est d'ailleurs pour ça que je l'aime ! ![]() The Duck & The Stray Rats forever !
![]() T'es un cowboy ? http://om.the-west.fr/west/fr/player/?ref=westplayer_invite_banner&player_id=287... mes gratteux préféré yngwie malmsteen,poppa chubby,et mr les paul ![]() |
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