Biographie de Katie Melua
Chez elle, tout est histoire de cœur. Son père les opère. L’expression « mignonne comme un cœur » lui va à ravir. Sa voix semble y puiser ses inflexions. A treize ans, son cœur ne bat pas pour la musique, mais pour la politique : elle se sent capable de faire régner la paix dans le monde. Ce qui est sûr, c’est que le chant de Katie Melua a la puissance du baume. Ses notes douces et intenses provoquent une vague irrésistible de bien-être.Le 16 septembre 1984, Katie Melua voit le jour en Géorgie. La petite, aux airs de Jenifer Bartoli, y reste jusqu’à ses huit ans. Ensuite, suivant père, mère, frère et bagages, elle part en direction de l’Irlande. La famille s’installe à Belfast. Pendant ses années irlandaises, Katie est confrontée, d’une drôle de manière, aux divisions entre catholiques et protestants : elle va dans une école catholique alors que son jeune frère suit des cours dans un établissement protestant.
A treize ans, éducation catholique ou non, elle rêve de répandre la paix dans le monde en devenant politicienne. Intéressée par le monde et ses problèmes, Katie Melua envisage aussi une carrière d’historienne. La famille déménage à nouveau, en même temps que les ambitions de la jeune fille. Les Melua s’installent à Londres. Là-bas, à quinze ans, Katie participe à un concours de talents télévisé. L’adolescente chante « Without You » de Mariah Carey. La victoire ne se fait pas sans elle : participant juste pour le fun, elle remporte la compétition !
Le tremplin aurait pu la lancer dans les airs devant le micro, mais la jeune fille poursuit ses études. Dans son école d’arts, Katie Melua découvre tout un tas d’artistes et de genres musicaux différents : Queen, Bob Dylan ou la musique indienne. Mike Patt veut aussi découvrir. Le compositeur et producteur, à la recherche de musiciens pour former un groupe de jazz, passe donc dans son école. En entendant la voix de Katie Melua, il se dit qu’il a trouvé sa pépite, une artiste d’un genre que l’on rencontre très rarement. Il décide de la signer sur son label. Katie signe chez Dramatico mais termine sa formation. En 2003, elle obtient son diplôme et peut se consacrer entièrement à sa carrière musicale.
2003, l’année du diplôme et du premier album : « Call of the search » sort. Début janvier, l’opus atteint la première place du hit-parade britannique et déloge Dido. Norah Jones, qui fait partie de la valse du chart, fait subir le même sort à Katie Melua, mais elle se hisse à nouveau en tête pendant plusieurs semaines. Fin février, la nouvelle venue dans le monde de la musique part en tournée. Son album, dans tous les coins de la planète, est un succès. Katie charme même le Japon.
En 2005, la Géorgienne devient, avec le reste de sa famille, citoyen britannique. La même année, elle sort son deuxième album tant attendu, une petite merveille. “Piece by piece” est lancé par “Nine Million Bicycles”, un titre qui nous fait voyager dans la galaxie, sur deux roues. Les cordes et sa voix douce nous font voir plein d’étoiles. Dans cet album, Katie interprète aussi « Just like heaven ». The Cure n’aura jamais eu aussi raison : avec cette reprise, on est comme au Paradis. Katie n’en est pas a sa première reprise. Dans son premier album, elle apportait des notes suaves au « Lilac wine », mais il n’était pas aussi envoûtant que le vin de lilas de Jeff Buckley. Avec « Spider’s Web », Katie Melua offre une nouvelle perle. Sa voix pure, qui sait se faire feutre et caresser les tympans, nous rappelle certains artistes folk. On se laisse prendre dans la toile de Melua avec le plus grand des plaisirs !Voir plus