
Biographie de Guerilla Poubelle

Oscillant avec énergie entre les classiques français des 80's (Cadavres, Zabriskie Point, Les Rats...) et le son contemporain d'outre-Atlantique (Rancid, Vulgaires Machins, Leftover Crack, Antimaniax...), le punk teinté de hardcore de Guerilla Poubelle parvient à intègrer ces influences en une synthèse personnelle, portée par des textes irrévérencieux et sombres, qui contrastent fortement avec le coté enjoué et définitivement pêchu de ses prestations live. La formule bien rodée du power-trio (Till : guitare-chant, Koj : basse, Chamoule : batterie) y défouraille ad lib, soutenue par les choeurs et les perfos d'un peintre-agitateur, Jokoko, et humanisée par l'aisance et le charisme sans frime de Till.
Après une dizaine de compilations, la démo auto-distribuée "Dégoût et des couleurs" et le split-album avec Butter Beans rassemblant les premiers enregistrements du groupe, voici enfin "Il faut repeindre le monde ...en noir ", emballé à l'ancienne, à base de collages. Si ses 20 titres ne s'embarrassent pas de fioritures, son punk-rock énervé, efficace et direct, reste relativement abordable, avec des bombes telles "Demain il pleut", "Pour quelques points de fidélité", "La mort douce", "La révolution pour les lâches", "La fin suffira" ou "L'horreur est humaine", un instrumental magistral. Guerilla Poubelle plaît aussi bien à l'étudiant(e) en architecture qu'au crêteux, aussi bien au skateur qu'à l'ado en manque de repère, et même à leurs mères. Un groupe de vrais djeun's (23 ans), avec une vraie urgence, un vrai public et de vraies chansons. Qui dit mieux ?
Guerilla Poubelle c’est électrique, punk, criard, mélodique, libertaire, sombre, dérangé, abordable, absurde, urbain, animal, coloré, urgent, alternatif, morbide, naturel, amusant, insomniaque, non et anti-conformiste, destroy, industriel et bio-dégradable.
KOJ A QUITTE LE GROUPE EN NOVEMBRE c' est donc ken de ai tones qui le remplaceVoir plus