Une des principales différentes entre la Gibson Thunderbird '63 et ses rééditions ultérieures d'une part et l'Epiphone d'autre part est que la Gibson a un manche conducteur (comme la Firebird et au contraire du modèle '66) alors que l'Epiphone a un manche collé comme le modèle '66. Outre le sustain et la maintenance du manche, la différence se fait aussi au niveau de l'accès pour les aigus (pas de talon avec un manche conducteur).
Pour le reste, une petite recherche sur le Net permet très vite de faire le point sur les autres différences de ces deux modèles (et même plus si on ajoute la version Studio).
Si vous avez l'impression que votre instrument "pique du nez", sachez qu'un simple déplacement du point d'ancrage de la sangle permet de corriger facilement le défaut (on se demande pourquoi Gibson ne le fait pas, puisque c'est un point critiqué depuis 46 ans!).
Et en effet, les principales qualités de l'instrument sont un son puissant (les micros passifs ont un niveau de sortie supérieur à bien des micros actifs!), profond, original et donc reconnaissable (mais assez peu modulable), apte à servir tous les styles du jazz au métal, en passant par le blues, le blues-rock, le rock sous toutes ses formes, le country-rock, la pop et probablement aussi le reggae.
L'inconvénient principal, outre les attaches de sangle mal positionnées, reste l'encombrement de l'instrument qui pâtit de la conjugaison de son esthétique particulière (mais qui lui donne une sacrée "gueule") avec un diapason assez long, aligné sur celui des Fender les plus connues (les autres basses Gibson sont généralement "short scale"). Mais on n'a rien sans quelque chose (ou avec rien)...