Hello,
Une gamme n'est pas bordée de murs et il est souvent nécessaire de combiner plusieurs games.
Cela dit, j'ai l'impression que tu prends le problème à l'envers. Pour construire un solo, il ne faut pas triturer les notes d'une gamme dans tel ou tel ordre et écouter ensuite si ça sonnait ou pas. D'ailleurs, c'est le paradoxe des gammes, et surtout pour qui veut jouer du blues. Il est certes bon de les connaitre, mais dès que l'on veut faire un solo, il devient temps de les oublier un peu. Sinon, on se demande vite si ce n'est Robocop ou un Terminator qui s'essaye au blues.
Bref, pour faire un solo qui sonne, ilfaut arriver à jouer en temps réel ce que tu entends dans ta tête. De là vient la chaleur, la spontanéité et le petit grain de folie qui fait qu'un solo est bon. Et pour ça, eh bien je ne vois pas de remède miracle, à part jouer, jouer, et jouer encore. A force d'en bouffer, ça vient. Et à force, en te laissant porter par le morceau, tu auras l'impression que c'est ton esprit qui est directement branché sur l'ampli. Et ce moment d'osmose totale avec la musique est fabuleux.
J'espère m'être exprimé assez clairement, car ce n'est pas évident dès que l'on ne parle plus de technique mais de choses tellement plus subjectives.
Ah, un dernier truc : qu'on le veuille ou non, quand on improvise un solo, il est forcément marqué par ce que l'on écoute. Quelqu'un qui n'écoute que du métal a toujours un peu de mal à sortir un solo blues bien chaud, et inversement. On s'imprègne de nos styles musicaux préférés, de toutes les musiques qui nous font vibrer, et c'est ce qui fait la personnalité du jeu de chacun.